La plupart des enseignements de sagesse, issus de l'observation, désignent le refus/la peur de la souffrance, du temps qui passe et de la mort comme causes de l'angoisse existentielle et de ses effets sur le corps et l'esprit.
Ces souffrances englobent les misères physiques, psychiques et sociales.
Elles peuvent être directes(immédiates) ou cachées(à distance ou chez un autre individu)
:
inadaptation sociale, exclusion/isolement non choisi, indigence/précarité
conséquence désastreuse
impermanence/changement
contact désagréable, ressentiment, perte de contrôle
perte/séparation/deuil
lien/relation toxique
dépérissement, sénescence
deuil, mort, suicide
Les reconnaître et les accepter sans s'y complaire(auto-victimisation)
est la clé pour en amoindrir les effets nocifs, voire se libérer de leur emprise (en s'y préparant pour les affronter, en les exprimant, en les neutralisant ou en les esquivant/déviant si possible).
Parfois, un changement
sera nécessaire, c'est-à-dire la modification d'un ou plusieurs éléments du mode de vie et/ou de pensée. Le vécu de souffrance pourrait alors se révéler être une source de réalisation, d'accomplissement, de prospérité.
Au niveau du comportement, les "4 efforts justes" de L'Eveillé sont explicites :
éviter les mauvaises dispositions n'ayant pas encore pris racine en nous
surmonter voire éradiquer celles qui se sont déjà installées
développer les bonnes dispositions n'ayant pas encore pris racine en nous
maintenir celles qui se sont déjà installées
Et surtout... persévérer avec enthousiasme !
"Que la force sereine me soit donnée de supporter les choses qui ne peuvent être changées, le courage enthousiaste de changer celles qui doivent l'être, mais aussi et surtout la sagesse de distinguer les unes des autres" (Marc Aurèle)